jeudi 4 avril 2013

Les Etats-Unis vus à travers Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell, par Diana Aitali.


I ) Présentation / Informations pratiques sur le livre :

La collection est Folio, ce livre fait 477 pages et le prix est de 4euros 99. Il est disponible au CDI mais également en bibliothèque, il y a aussi une adaptation cinématographie.


 

Autant en emporte le vent est l'unique roman de l'Américaine Margaret Mitchell, elle est née en 1900 et meurt en 1949,  Elle obtient avec ce best-seller le prix Pulitzer en 1937.

 


Elle grandit dans une famille aisée, durant son enfance, elle a été bercé par les récits sur la guerre et sur les héros du Sud qui se sont battus jusqu’au bout de leur force. Margaret Michell a vécu les consequences de la guerre de secession et a voulu transmettre ce que la Georgie avait affronté.

II ) La Georgie à travers l’oeuvre :

L’histoire se passe en 1861 en Georgie. Des rumeurs de guerre circulent car l’état de Géorgie a quitté l’Union pour devenir un état confédéré. Les sudistes veulent garder leur esclave et sont persuadés qu’ils sont parfaitement dans leur droit. Ils ne s’occupent de la guerre que pour alimenter leurs conversations.

III ) Habitants :

C’est l’histoire d’une jeune-femme nommé Scarlett O’Hara, courtisée par tous les hommes bons partis du pays elle n’a de yeux que pour Ashley Wilkes mais malheuresement pour elle, il est amoureux d’une autre femme, Mélanie Hamilton qu’il va épouser. Scarlett va finalement épouser le frère de Mélanie Hamilton par dépit. Son mariage ne fera pas long feu car son mari étant malade et mourrant va la laisser enseinte d’un garcon nommé Wade. Scarlett voit son avenir ravagé en pleine guerre de secession. Elle va en effet, se battre sur tous les fronts. Elle va revenir à Tara, sa ville natale qui a été dévastée. Elle va reconstruire son domaine paternel et épouser Rhett Butter, un homme qui avait retenu son attention lors d’une reception. Le couple s’installe à Atlanta mais leur relations sont difficiles. Ils ont un enfant qui décède, alors son époux decide donc de quitter la maison et l’abandonne. Scarlett O’Hara le supplie de rester mais rien n’y fait, elle décide donc de revenir seule à Tara.

IV ) Mon jugement sur l’histoire racontée dans le roman et le style de l’auteur :

J’ai beaucoup aimé ce roman malgré le fait que certaines dercriptions sont trop longues et que cela devient soporifique a certains moments. Il est dommage que la romance entre Scarlett et Rhett ne débute qu’a partir des trois quart du roman. J’ai surtout apprécié le personnage de Scarlett O’Hora qui est prête à tout pour sauver sa terre. On peut également voir la manière dont le peuple à vécu la guerre de secession et les consequences dans la vie des Sudistes.

Les USA, vus à travers Blackboy, de Richard Wright.


Black Boy, Richard Wright

Edition Folio, 444 pages, traduit de l’anglais par Marcel Duhamel, préface de Dorothy Canfield Fisher.

Le roman et l’auteur

Black Boy est le roman autobiographique du premier et du plus important romancier noir américain, Richard Wright. Richard Wright, est né en 1908 à Natchez dans le Mississipi, une région où la ségrégation raciale sévit à cette époque avec violence. Il raconte dans Black Boy sa découverte de la vie dans un climat de terreur : les évènements tragiques dont sa famille et ses amis sont victimes lui inspirent un étonnement qui devient vite une prise de conscience du racisme envers les noirs.

L’accès à la richesse et à une vie seulement décente est interdite aux noirs, qui sont condamnés à la résignation. Richard, enfant, se refuse à comprendre et à admettre. A quatorze ans, il écrit une longue nouvelle toute secouée d’indignation, aussitôt publiée par un journal local. Nouvelle stupeur : sa famille et ses amis s’écartent de lui ; il a osé exprimer ce qui ne doit jamais être révéler au grand jour : la révolte des noirs. Richard souffre d’une solitude qui n’a d’égale que sa faim. Il part dans le nord chercher du travail et s’installe dans un quartier sordide.son premier roman Native son paru en 1940, lui confère une renommée immédiate. Black Boy confirme son talent et sa réputation. Richard Wright a ainsi ouvert la voie aux écrivains de couleur.

 

Le pays à travers le livre

De son enfance dans le Mississipi jusqu’à son départ pour le Nord des Etats Unis, Richard n’aura de cesse de dénoncer la ségrégation des afro-américains. Dans cette Amérique raciste du 20ème siècle, les blancs privent les noirs de leur humanité à telle point que les noirs s’imposent eux-mêmes une soumission sournoise pour survivre aux blancs. Journaux racistes, lynchage des noirs, interdiction d’avoir un travail décent sont le quotidien des afro-américains.

Il ne faut pas oublier que l’esclavage a d’abord été aboli dans les états du Nord des Etats Unis avant d’être aussi interdit dans les états du Sud. Cela explique en parti que la ségrégation y règne de manière beaucoup plus prononcée que dans les états du Nord. Même 80 ans après l’abolition totale de l’esclavage l’homme noir n’a toujours pas accès à la liberté. Leur vie est comme enchainée à la discrimination. Richard dénonce et combat cette injustice à travers cette œuvre de rébellion intellectuelle. Pour la première fois un grand romancier parle de ses frères noirs et attire sur eux l’attention du public.
  
Mon avis personnel
 
Ce roman m’a permis de comprendre les conditions de vie extrêmement difficiles des noirs américains et leur combat pour être traités d’égal à d’égal  avec les blancs. J’ai aimé ce livre malgré des moments assez longs et une vision vraiment négative des blancs dans leur ensemble.

La Sicile, vue à travers Le guépard de Tomasi Di Lampedusa, par Phoenix Kaplon.


LE GUEPARD Giuseppe Tomasi Di Lampedusa

 

Présentation :

Le guépard (Il Gattopardo)est un roman écrit par Giuseppe Tomasi Di Lampedusa son unique d’ailleurs car il a écrit ce livre aux dernières années de sa vie. Il est édité par Feltrinelli en 1958 et traduit de l’italien au français en 1959 par Fanette Pézard. Ce livre comporte 252 pages et huit chapitres.

 

1.    Le pays a travers le roman :

L’histoire se passe en Sicile, à Marsala. La Sicile est décrite par son climat aride en cette fin d'été ; Elle est montrée la fin du XIXe.

Les Siciliens sont décrits comme des personnes nonchalantes (le père de Don Fabrizio Corbera). Nous sommes au cœur des tourments révolutionnaires italiens du Risorgimento (de la renaissance) c’est donc une vision de l’Italie bien différente de celle qu’on peut s’imaginer actuellement. C’est la transition entre un ordre ancien et un nouvel ordre.

 

2.   les habitants, leurs moeurs et leur civilisation à travers le roman

Les habitants présents dans ce roman sont des personnages issus de l’aristocratie : Don Fabrizio Corbera,prince Salina ; Tancredi Falconeri, un noble ; Don Calogero Sedàra, riche propriétaire sicilien ; Angelica Sedàra sa fille ; Concetta Salina, fille du Prince ;Père Pirrone, jésuite ; Don Ciccio Tumeo, compagnon de chasse du prince et Bendicò, le dogue allemand du prince. Les mœurs du prince Salina qui est le Guépard, sont ses nombreuses récompenses pour ses découvertes en astronomie et en mathématiques et ses parties de chasse. Il a une supériorité intellectuelle qui lui permet d’effectuer de grandes choses.

 

 

4 . Bref jugement critique et conseils de lecture :

J’ai trouvé que ce livre faisait voyager à travers l’Italie, il y a une ambiance mélancolique qui est plaisante, puis quelques citations qui m’ont plu « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change ». La passion de la Sicile se ressent à travers la lecture. Je conseille ce livre pour tous les passionnés de l’Italie.

La Rome antique vue à travers Le Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar, par César Vallet.


Les Mémoires d’Hadrien

 

 

Les Mémoires d’Hadrien  de Marguerite Yourcenar est un livre de 316 pages qui paraît en 1958. Il est écrit sous forme de lettre que l’empereur Hadrien dédie à son petit fils : Marc Aurèle. Marguerite rédige ce livre à 48 ans, il lui vaut une réputation mondiale. Elle est la première femme à être élue à l’académie française en 1980. Elle grandit en France mais aussi à l’étranger : Italie, Grèce, Suisse.

 

 

Hadrien gouverne Rome de 117 à 138 après J.C. A cette époque, Rome est un empire, il cherche à la réorganiser, d’un point de vue financier, géographique et économique. Hadrien n’ayant pas hérité de l’esprit guerrier de ses ancêtres, il cherche à pacifier l’empire en consolidant les frontières (d’où le mur d’Hadrien). Pour ce faire, il sillonne l’Empire durant 10 ans et octroi à de nombreux peuples conquis le droit de citoyenneté romaine. Il règne cependant en empereur autoritaire et est passionné des lettres et des arts.

 

 

Hadrien décide donc de rompre avec la politique expansionniste de Trajan (son prédécesseur), il possède un caractère plus pacifiste et souhaite avant tout renforcer Rome de l’intérieur. Cependant, sous son règne, les populations de l’empire furent dirigées autoritairement et les révoltes punies sévèrement. Hadrien a su renvoyer de lui une image d’homme pacifique mais dur et parfois même cruel. Il eu du mal à afficher une bonne impression de lui auprès des romains en raison de son contrôle sur le Sénat qu’on jugeai trop strict. Mais afin de s’attirer la sympathie du peuple, il va jusqu’à rembourser les dettes et remplit  les caisses de l’état.

 

 

Ce livre m’a tout d’abord intéressé car il porte sur une période et sur une région qui me passionnent. L’idée d’écrire ce livre sous forme d’une autobiographie m’a beaucoup plu. Je recommande ce livre à tous ceux qui s’intéressent à l’antiquité romaine.

 

7 euros à la Fnac, collection FOLIO., disponible au CDI.

La Martinique, vue à travers la rue Case-Nègres de Joseph Zobel, par Laëticia Dos Santos


La Rue Cases-Nègres,

de Joseph Zobel


I-Présentation


La rue Cases-Nègres est un roman autobiographique de Joseph Zobel. Joseph Zobel né le 26 avril 1915 à Rivière-Salée en Martinique et mort le 17 juin 2006 à Alès , est un romancier et poète martiniquais , considéré comme l'un des auteurs les plus significatifs de la littérature antillaise . Né dans un foyer martiniquais très modeste, il tire de son enfance un roman , La Rue Cases-Nègres qui est là où il habite dans l'histoire, et qui a été porté à l'écran pas Euzhan Palcy en 1982.

L'action du roman se déroule en Martinique dans les années 1930. Il est paru en 1950 et raconte le quotidien d'un enfant noir nommé José, qui découvre l'école , et de sa grand-mère surnommé M'man Tine dans les plantations de canne à sucre.

II- Pays


A travers ce roman on peut voir que dans les années 1930 la Martinique était loin d'être celle que l'on connaît maintenant.

Le travail est très dur dans les plantations de canne à sucr , où les békés exploitent la main d'oeuvre agricole dans les champs de canne à sucre.

Les études sont chères, la grand-mère de José sue sang et eau dans la plantation pour que son petit-fils puisse faire des études et partir pour Fort-de-France avec une bourse.

Historiquement parlant, la société martiniquaise est jeune. L'abolition de l'esclavage ayant eu lieu en 1848, sa structuration réelle en incluant toutes ses composantes remonte à peine à la fin du 20ème siècle et du 2ème siècle. Aussi, la présence de l'histoire est bien réelle et en avoir une connaissance, même dans ses grandes lignes, apparaît comme un des traits essentiels au visiteur qui souhaite cerner et comprendre le contexte de l'environnement qui s'offre à lui .

III - Les habitants de la Martinique


Le roman montre que les enfants des années 1930 en Martinique,  aimaient apprendre à l'école, mais n'avaient pas tous la chance de pouvoir y aller. José lui,  était espiègle, mais il adorait l'école et connaissait  bien le précepte de son maître d'école pour qui l'instruction est « la clé qui, après la fin de l'esclavage, ouvre la seconde porte de notre liberté ».

En Martinique, il y avait une colonie appelés les békés ou colons , qui était mal vus par les autres et assez rejetés . C'est même pour cela qu'un ami a José,  nommé Léopold se fera arrêter par la suite , pour avoir été fils de békés.

IV - Histoire et style de l'auteur .


J'ai bien aimé l'histoire car elle était assez facile à comprendre comme l'écriture de l'auteur . Et elle était aussi très intéressante et réaliste.


V- Synthèse


Ce livre m'a appris les difficultés qu’avaient les Martiniquais à cette époque. Que la vie n’était pas facile tout les jours et que malgré cela,  José qui ne vivait qu'avec sa grand-mère et n'avait pas les moyens pour ses études supérieures, avait réussi à retourner a  Fort-de-France car il avait de bonnes capacités, et cela était grâce a sa grand-mère.

Infos pratiques:


Prix:6,50

Editions: Présence Africaine

Nombre de pages: 311

Disponibilité: CDI

Le Portugal, vu à travers Relévé de terre de José Saramago, par Adélia da Cruz.



Le Portugal à travers Relevé de terre, de José SARAMAGO



I/ Présentation de l'auteur et de l'oeuvre



José Saramago est un écrivain et journaliste portugais né en 1922 et mort en 2010.

Il est le seul Portugais décoré du Grand-Collier de l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée qui est un ordre

de l'ancien ordre militaire au Portugal. A ce jour, José Saramago est l'unique auteur lusophone à avoir reçu le prix Nobel de littérature. Il est également détenteur du prix Camoes qui est le prix littéraire du monde lusophone le plus important.

L'écriture de José Saramago est faite de longues phrases, rythmées par de nombreuses virgules.


Ces phrases peuvent être vues comme une succession de phrases courtes où la virgule aurait remplacé le point. Elles comprennent aussi de nombreuses incises, qui sont autant de digressions à l'adresse du lecteur. Les dialogues eux-mêmes ne sont pas introduits classiquement par des guillemets ou des tirets, mais sont traités sous forme d'incises au coeur des phrases. L'absence d'alinéa donne à la page un aspect très dense.


Relevé de terre est paru en 1980. Il fut prix Nobel de la littérature en 1998. Relevé de terre est un texte révolutionnaire dans l'histoire de la littérature.

A travers Levantado do chao, qui est le titre original de Relevé de terre, Saramago nous raconte le quotidien , le mode de vie des portugais pendant la dictature Salzariste a travers l'exemple d'une famille d'agriculteurs portugais de l'Alentejo ( région aride du Portugal ) : les Mau-Tempo ( mauvais temps en portugais ). Ce roman dénonce des conditions de vie pénibles où la liberté
d'expression est interdite. Ce roman se passe pendant une des périodes les plus difficiles du Portugal : la période où Salazar était au pouvoir ( 1932 – 1970 ) . Ce roman dénonce un régime autoritaire.


II/ Présentation du pays comme il apparaît dans le roman Relevé de terre.

Ce roman nous présente le Portugal comme un pays autoritaire où la liberté d'expression est interdite. Les partis politiques de l'opposition sont constamment éliminés. Le gouvernement incite les habitants à participer à des conférences qu'ils organisent eux-mêmes pour dissuader les habitants de prendre parti d'un autre parti politique que celui de l'Union Nationale ( parti de
Salazar ) . Ceux qui adhérent à d'autres partis politique tel que le PCP ( Parti Communiste portugais) sont torturés.

Ce roman nous explique aussi que lorsque les patrons n'arrivent pas à se faire respecter par les employés, ils font appel à la garde Nationale Républicaine ( équivalent de la gendarmerie en France ) qui n'hésite pas à torturés les employés qui essayent de faire grève. Et quand la garde nationale Républicaine n'arrive pas à dissuader les employés de faire une grève, ils font intervenir
la PIDE qui est la police politique de l'État qui elle, n'hésite pas à tirer sur la foule.
La menace de partir au camp de TARRAFAL ( camp de concentration au Cap-Vert où étaient emmenés les prisonniers) est toujours présente. Le but est que, si quelqu'un y est emmener, il faut que ça serve d'exemple pour dissuader les autres de faire les mêmes fautes.
Les habitants sont obligés d'aller à l'Église car l'Église possède de nombreusespropriétés.
Par ailleurs, la devise du Portugal, pendant l'Estado Novo ( état nouveau en français; état mis en place par Salazar est "Dieu, famille et patrie".

III/ Présentation des habitants.


Pendant la dictature Salazariste, les habitant ont peu de libertés. Ils gagnent des sommes  médiocre pour des travaux compliqués, notamment dans agriculture ( 25 escudos, équivalent à 12 centimes).
Les enfants ne peuvent pas aller à l'école car elle coute trop chère. Ils demandent à leurs enfants  de travailler avec eux, chez leurs patrons.
Les repas sont très légers: ce sont des sardines avec du pains. La vie est chère et l'agent n'est pas suffisant.
Les libertés d'expressions sont interdites: les ouvriers n'ont pas le droit de faire grève sous peine d'être torturés ou d'être envoyer au camp de Tarrafal.

Les habitants tués par les gardes nationales Républicaines (GNR) ou par la PIDE sont nombreux.

Pour ne pas se trouver accusé de la mort d'un habitants, les GNR, font croire à des pendaisons alors que les victimes ont été assassinées comme c'est le cas de Germano VIDIGAL qui à été assassiné et à qui ce livre est dédiée. C'est aussi le cas de José ADELINO DOS SANTOS qui est la deuxième personne à qui ce livre est dédié. Il à été tué d'une balle dans le crâne par la PIDE lorsqu'il faisait une grève. Et ensuite la PIDE voulait obligér le docteur CORDO à emmener
José ADELINO DOS SANTO à l'hôpital en faisant passer la victime pour un blessé, chose qu'il a refusé.

Les habitant sont donc constamment surveillées par cet État autoritaire.

Les habitants vivent dans la peur, dans la misère pendant cette période de dictature qui fut très néfaste pour le Portugal.

IV/ Synthèse.


 Relevé de terre est un roman réaliste qui relate des conditions de vie difficiles des portugais difficiles pendant la dictature.

Les Portugais vivaient dans des conditions difficiles: la peur et la misère sont omniprésentes au cours du romans. Un volonté de changement est ressentie par les habitants pendant cette période néfaste. Changement qui n'aura lieu qu'en 1974, à la révolution des oeillets.
Cette période à empêché le Portugal de pouvoir se développer dans de bonnes conditions.
Aujourd'hui le Portugal est un pays démocratique où les libertés ne sont pas interdites et où le mode de vie est semblables à ceux des pays autres pays européen.

Nombre de pages : 361.
 

Éditeur :Seuil (27 septembre 2012)


Collection: CADRE VERT


Pris en librairie : 23€


Il peut être emprunté en bibliothèque.














 


Le Japon vu à travers Le fusil de chasse, de Yasushi Inoué, par jeanne Aquili.


Le Japon à travers Le fusil de chasse, de Yasushi Inoué.

 

Le fusil de chasse, est un romain épistolaire de l’écrivain japonais Yasushi Inoué (1907-1991), publié pour la première fois au Japon en 1949 et en France en 1963.

 

Ce court roman de 9O pages réunit trois lettres, écrites par trois femmes différentes, mais adressées au même homme. La première provient de la fille de sa maîtresse, la seconde de sa femme, et la dernière, de sa maîtresse, elle-même. Ce qu’il avait cru tenir secret pendant 13 ans se révèle connu de toutes. Une même histoire nous est racontée à travers ces trois points de vue différents. Le lecteur, au cours des lettres, découvrira les différentes facettes d’une liaison passionnée, dangereuse, et dramatique.

 

Yasushi Inoué a reçu en 1950 pour Le Fusil de chasse le prix Akutagawa, la récompense littéraire la plus prestigieuse du Japon.

 

Un aperçu du Japon

 

Malgré que le roman soit assez court, l’auteur nous présente un pays pudique où l’expression des sentiments est comme taboue. Ainsi, les personnages ne s’expriment et ne disent ce qu’ils ressentent aux autres qu’à travers des lettres. Le couple est par conséquent, assez complexe. Chaque sentiment étant intériorisé la communication et le dialogue se font difficilement.

Les mythes sont aussi très présents. A un passage du livre, le personnage principal dit « qu’en chaque être humain se cache un serpent blanc ». En effet, la légende du serpent blanc est très connue au Japon et revient souvent en sa littérature.

 

Mon avis

 

J’ai bien aimé ce livre. Je l’ai trouvé très poétique. L’écriture de Yasushi Inoué est simple et directe, ce n’est tout de même pas le style que je préfère. Mais j’ai aimé le fait qu’il ne se focalise pas sur une certaine période historique mais qu’il traite un sujet atemporel. Ce livre peut être conseillé à tout le monde de mon point de vue : il est facile et rapide à lire, et peut être interprété de différentes façons selon le lecteur.

Il est disponible au CDI et est en librairie au prix de 4 euros.